Depuis des décennies, on nous répète que si l’on veut manger sainement, il faut réduire notre consommation de matières grasses (notamment les matières grasses saturées) et que si notre état de santé se dégrade ou qu’on n’arrive pas à perdre du poids, c’est qu’on ne fait pas assez d’efforts. Mais l’alimentation à faible teneur en gras pourrait-elle être en soi le problème ? Et si les aliments mêmes que nous évitons, comme les fromages crémeux et les grillades, jouaient un rôle essentiel dans la lutte contre l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires ?
Issu de neuf ans de recherches, ce passionnant récit captive et convainc. Teicholz y révèle d’abord la façon dont la désinformation au sujet des matières grasses saturées s’est emparée de la communauté scientifique et de l’imaginaire collectif. Puis, elle présente les découvertes récentes qui ont permis d’infirmer ces convictions. Elle explique pourquoi le régime méditerranéen n’est pas le plus sain et comment, en remplaçant les gras trans, nous avons laissé place à pire encore. Cet étonnant récit historique illustre la façon dont la science nutritionnelle a tant fait fausse route : comment des chercheurs trop zélés, moyennant un mélange d’égos, de préjugés et de consensus institutionnel prématuré, ont réussi à transformer de dangereuses fausses représentations en un dogme nutritionnel.
D’une rigueur scientifique édifiante, Manger gras, la grosse surprise bouscule tout ce que nous croyons vrai au sujet des matières grasses et revendique les bienfaits sur la santé et le bien-être d’une alimentation plus riche, et non plus pauvre, en matières grasses, notamment les graisses saturées.
La science montre que nous nous sommes inutilement abstenus de viande rouge, de fromage, de lait entier et d’œufs pendant des dizaines d’années et que nous pouvons dorénavant, sans aucune culpabilité, réhabiliter ces délicieux aliments dans notre vie.